Exposition


2014
18 mar

L’étoffe des ailes

Le Musée Théodore Deck et du Florival
en partenariat avec la ville de Guebwiller.

Exposition du 29 mars au 1er juin 2014
Vernissage le 5 avril à 11H
Entrée libre

« Lors d’une résidence de travail à l’Institut Européen des Arts Céramiques en 2010, Marie Goussé artiste plasticienne de Picardie découvre pour la première fois Guebwiller et sa région, ses paysages, ses lieux d’histoires et Musées.

Touchée en profondeur par la richesse de la culture et la vivacité de son charme elle y revient plusieurs fois.

Elle n’en oublie pas pour autant ce projet qui lui tient tant à cœur : la confection d’une grande aile constituée de plumes en papier-céramique, qui l’entraîne à explorer les limites de la terre papier.

Pour tester à la fois la résistance et les qualités plastiques de la céramique, elle réalise à l’I.E.A.C des centaines de plumes. A l’issue de la résidence les plus réussies sont soigneusement conditionnées une par une dans des boîtes numérotées dans l’attente de la phase de construction de l’aile.

C’est à l’automne 2013 suite à une rencontre avec l’équipe de la culture de Guebwiller, qu’il est décidé qu’une ossature de bois et de métal sera façonnée avec le concours des techniciens et scientifiques de la Ville, pour soutenir et donner forme au plumage de terre blanche

Le projet délicat est entrepris en mars 2014.

L’œuvre réalisée collectivement est dévoilée dès le 29 mars au Musée Théodore Deck, lors d’une exposition de deux mois sous le titre de L’ÉTOFFE des AILES.

Cette installation céramique totalement inédite, créée à Guebwiller est accompagnée d’une quinzaine d’œuvres de Marie Goussé : ailes monumentales, en papier cette fois-ci ; créations à dominante textile, objets détournés…posés parmi les pièces historiques, là où leur présence fait écho avec telle sculpture polychromique baroque, ou tel vêtement liturgique, ou tel meuble renaissance…

En nous promenant au musée une autre perspective s’ouvre : – à nous visiteurs d’aiguiser nos sens afin de percevoir les traces des outils du maître artisan du Moyen Age en résonnance avec les savoir – faire d’une artiste actuelle, à nous de tendre l’oreille afin de surprendre les voix chuchotées du fond des âges dialoguant avec celles d’aujourd’hui. »

Musée Théodore DECK et des Pays du Florival

1 rue du 4 Février
68500 GUEBWILLER

Coordonnées GPS : 47.906034 – 7.215223

Ouverture :
Tous les jours de 14h à 18h sauf le mardi
Samedi, dimanche et jours fériés
de 10h à 12h et de 14h à 18h
Tél : 03.89.74.22.89

www.ville-guebwiller.fr/musee-deck/

musee.deck(at)ville-guebwiller.fr


2014
12 jan

Féminisme(s).

Chapelle Ste Anne. Arles.

La Galerie Joseph Antonin et French Lizard Attitude présente un parcours didactique et esthétique d’art contemporain sous le commissariat artistique de Clémentine Feuillet. 19 artistes pluridisciplinaires, internationaux, réunis en un panorama intense, un itinéraire visuel autour de la question de la pluralité et de la diversité des féminismes, présentant un féminisme ouvert, éclaté, à partir des 7 angles de réflexion suivants : imaginaire, intimité, fictions, queer/ gender, mémoire(s), autobiographie, enfance…

Avec Emilie Jouvet, Bernard Plossu, Veronika Marquez, Lynn Sk, Guillaume Flageul, Veru Iché, , Katharine Cooper, Olga Iwogo, Abbas Kiarostami ,  Anne de Gelas, Sonia Yassa, Sarah Carp, Karine Debouzie, Cendres Lavy, Mélanie Fontaine, Maria Machatova, Anita Miller, archives & collection Graziano Arici, et Marie Goussé

Organisateur de l’exposition : galerie joseph antonin by french Lizard attitude association 40 rue Emile Barrère 13200 Arles;

Clémentine Feuillet / Galerie Joseph Antonin confie pourquoi elle a choisi

La Robe de Pêcheuse avec mèche de cheveux. :

« Les installations de Marie Goussé questionnent de très près la frontière entre imaginaire et perception du réel, en interrogeant la part de mystère, de séduction, d’audace des formes mises en scène selon les règles d’un rituel troublant et poétique, avec lesquelles s’instaure désormais un dialogue mutique et brûlant. La Robe de Pêcheuse avec sa cravate en chevelure féminine annonce d’emblée la nature du jeu : à la fois savant et souple, à la fois candide et cruel. Si la chevelure joue à la façon d’un « appât » pour attirer les « célibataires » (Duchamp), la gaze transparente qui recouvre le corps fantomatique de la « mariée » est là pour nous rappeler combien la féminité est tout à la fois du domaine du leurre, du visible, du piège, de l’attrait. Jouant sur le magnétisme de l’apparition, l’œuvre mi- réelle, mi- évanescente, nous entraine dans un champ de spéculations sensibles et tactiles, dans une partie de cache-cache où le désir est maître, où le manque serait roi…  »Pécheuse » n’est pas loin de  »pêcheresse », « appât » de « pas » et de « papa » : la douceur de l’œuvre renvoie au poison d’un sortilège (éducation, culture, machisme). Le fétichisme dans l’œuvre de Marie Goussé et son pendant, l’exploration émotionnelle des sentiments, établissent un point de traverse entre répétition circulaire et transgression plus sauvage, entre processus de deuil, transfert et fixité des apparences dans le silence, libération salvatrice de l’inconscient par la parole ou le corps. »

Chapelle Ste Anne

GPS : 43.67615 – 4.627436

Vernissage samedi 1er mars 18h

Entrée libre

Du samedi 1 mars au samedi 29 mars 2014

Du mardi au dimanche de 11h à 18h

04 90 99 53 31

Des rencontres et évènements à suivre durant tout le mois de mars.
galeriejosephantoninarles.blogspot.com

Remerciements à Alain Bergala pour sa gracieuse participation.
frenchlizardattitude(at)live.fr

FaceBook Galerie Joseph Antonin


2014
01 jan

Installation valises !

Cultures du monde – Tous migrants

Le Safran. AMIENS. Picardie
Du 21 février au 28 mars 2014.

Pratique ancienne de l’artiste, qu’elle a poursuivi au fil du temps, ses Paysages en Valises ont fait le tour du monde et ont donné beaucoup de petits. Elles ne s’arrêtent pas en si beau chemin ; une trentaine d’entre elles arrivent au SAFRAN afin de nous inviter à ouvrir les nôtres et partager nos histoires en une rencontre collective de valises.

Fillette solitaire, Marie Goussé a beaucoup joué à composer de petits paysages avec des objets de récupération. Mais plutôt que de les dresser dans des jardinières ou des caisses, son choix se portait sur des petites valises.

En 1996 elle inscrivait dans son journal de bord : «  Ainsi la fillette, s’offrait de nouveaux territoires à explorer : à la fois paysages et champs d’interrogations de l’inconnu. C’était une porte ouverte sur un univers autre, l’Orient rêvé venu à elle comme par enchantement, le dépaysement à portée de mains. Elle découvrait dans le même temps un moyen de s’échapper et un outil de prise sur le monde. De cette manière elle cultivait un terrain de relations à l’Autre, aux autres, dont la valisette paysage était devenue la métaphore. Développer ces micro-jardins participait de l’apprentissage du monde, comme des mises en scène pour mieux le conquérir, des théâtres miniatures pour vaincre l’absence, le néant.

C’était dans son enfance comme une préfiguration plastique de ses futures sculptures et installations monumentales. »

Vernissage vendredi 21 février à 18h

Atelier arts plastiques dès 7 ans du 24 au 28 février

avec Marie Goussé et Alain Snyers

plasticien du centre d’art

Lundi : 14h / 16h et du mardi au vendredi : 10h/12h et 14h/16h

Le Safran, Amiens.

Scène conventionnée, 3, rue Georges Guynemer

80080 Amiens

GPS : 49.91014 – 2.300347

www.safran.amiens.com

Accueil, renseignements: 03 22 69 66 00

Lundi : 14h à 20h

Mardi : 9h/13h et 13h30/20h

Mercredi : 9h à 21h

Jeudi et vendredi : 9h/13h et 14h/21h

Samedi : 9h30/18h


2013
22 mai

La Ville envolée. Abbaye d’Alspach et l’Usine DS Smith

Du 14 septembre au 13 octobre 2013

L’installation La ville envolée questionne les improbables relations entre le paysage d’une industrie contemporaine: l’Usine DS Smith, convoquant ses bruits, odeurs, matières, fourmillements incessants des activités, avec, au cœur même de cette industrie,
-La chapelle romane devenue espace d’exposition, seul vestige de l’Abbaye d’Alspach érigé sur ces lieux Neuf siècles auparavant

Pour cette mise en abîme poétique Marie Goussé initie un dialogue entre réel et  souvenir mouvant grâce à l’installation dedans le grand vaisseau qu’est la Chapelle d’un ensemble de sculptures au sol et en l’air, intégrant les passages des visiteurs, les images et sonorités fantômes alentours.

Posés sur les dalles de l’espace central de la chapelle une trentaine de grands volumes, évidés et habillés de voile blanc captent et reflètent les activités industrieuses du dehors. Les lumières naturelles se superposent à de fugaces projections vidéo ; les circulations, les voix des visiteurs se mêlent aux bruits sourds des moteurs de l’industrie.

Tandis qu’au plafond de la galerie collatérale, de longues ailes, de leurs lents mouvements planant, frôlent les voutes et les colonnes.

Le bruissement de leurs plumages parle des langages inconnus et mélangés de vieux imprimés déchirés.

Journaux, magazines sans âge, cahiers d’écoliers, livres de comptabilités, cartons d’emballages, bibliothèques obsolètes : toutes les écritures de la ville sont devenus oiseaux

Voir l’album Face Book Alspach, abbaye et usine, repérage des lieux par Marie.

Vernissage et performance le vendredi 13 septembre à 18 heures

Ouvert les samedi et dimanche de 14 à 18 heures

et les journées de présence de Marie Goussé, dates à venir.

Ateliers jeune public sur le thème « A tire d’aile ».

Une exposition de valorisation des productions des élèves réalisée autour de l’exposition de Marie Goussé sera présentée sur le lieu les derniers jours.
Tout renseignement et rendez-vous de visite  à prendre au 03 89 78 11 14. Et à amis_alspach(at)yahoo.fr

http://abbaye-alspach.voila.net/

http://www.dssmithkaysersberg-carton-plat.com


2013
22 mai

La Robe de Laërte. Château d’Avignon. Saintes Marie de La Mer

Exposition ÉGAREMENTS du 15 juin au 20 octobre 2013

Dans les textes premiers de L’Odyssée, ce que Pénélope travaillait sur son métier était le voile mortuaire destiné aux funérailles de son beau-père Laërte.

Afin que la besogne perdure, elle détissait  la nuit ce qu’elle avait réalisé le jour.

Depuis le départ d’Ulysse, la Mort est aux côtés de Pénélope, prête à moissonner ce qui a été semé : la disparition d’Ulysse, la fin de Laërte, les périls de Télémaque, la dissolution de la famille et de son royaume…

Chez Pénélope, ne jamais terminer le tissage du voile mortuaire de Laërte révèle sa détermination profonde à repousser l’imminence de la mort.

Comme la course du jour et de la nuit, Pénélope et  la Mort travaillent sur le même métier en un duel de faiseuses /défaiseuses.

Ces drames de vie sont –ils enfermés dans le labeur des licières ?

Les résonnances de cette histoire mènent Marie Goussé à transformer le destin de la tapisserie qui devait envelopper la dépouille de Laërte, en habit de fête.

Voici pour Laërte célébrer le retour de fortune des siens, une grande belle et verticale robe rouge !

L’exposition, composée d’une cinquantaine d’œuvres, associe sculptures, peintures, installations, dessins, photographies, œuvres sonores et films ; elle est organisée par le Conseil général des Bouches-du-Rhône, en partenariat avec le FRAC Provence-Alpe-Côte-d’Azur dans le cadre de la manifestation Ulysses 2013, inscrite dans la programmation officielle de

Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture.
Vernissage samedi 15 juin à 11 heures.

Commissariat : Agnès Barruol, conservateur, chargée de mission patrimoine et Véronique Baton, historienne de l’art.

Domaine départemental du château d’Avignon

RD 570, 13460 LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER

Tél. + 33 / 04 13 31 94 54

Du 15 juin au 20 octobre 2013. Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 9h45 à 17h30

www.chateau.davignon(at)cg13.fr

Programme : pa-chateau-printemps2013er-2016.pdf

www.culture-13.fr


2013
25 jan

Les manteaux de la ville. CAUE de Limoges

Exposition du 6 février au 2 mars 2013

Du mardi au samedi de 14 à 18h sauf jours fériés.

Le CAUE de la Haute-Vienne accueille Marie Goussé.

L’installation Les manteaux de la ville interroge la notion de refuge et de protection grâce à une mise en scène et en perspective poétique, faisant appel à 33 grandes sculptures évidées couvertes de gaze blanche et aux déambulations des visiteurs entre celles-ci, l’ensemble recevant des images vidéo.

Marie Goussé anime la galerie avec une série de volumes vides posée sur le sol, dont seules les arêtes de fines tiges métalliques dessinent les structures et tendent le voile de gaze libre et transparent qui habille ces sculptures

Ces presque manteaux de voiles accueillent sur leurs surfaces des ombres furtives et colorées. L’ensemble émerge dans l’espace d’exposition, restituant sur les manteaux, -écrans translucides, les lumières et les mouvements fugaces de l’atmosphère captée par vidéo dans la ville de Limoges. C’est la première fois que Marie Goussé utilise ce procédé d’images des promeneurs fraichement filmées ,

L’échelle de l’œuvre rappelle une composition de plots ou de stèles à travers laquelle les visiteurs de la galerie du CAUE circulent. Ils participent alors aux jeux des ombres, des reflets, des transparences et des mises en abîme et deviennent alors éléments de cette ville fantôme, tissant la réalité à l’artifice.

Avec le soutien du Conseil général de la Haute-Vienne, de la Région Limousin et de l’État Ministère de la Culture et de la communication/Drac Limousin.

Galerie du CAUE
1 rue des Allois
87 000 Limoges
05 55 32 32 40

www.caue87.fr


2012
22 août

Formes ouvertes aux Ateliers de La Préface. LAON

un programme proposé par Jack Tone

avec Marie Goussé

et Pierre-Olivier Coulon, Benoit Drouart, Bertrand Lefebvre, François Mayu, Emilie Pillot
du 31 aout au 27 octobre 2012.

«Toute œuvre d’art, alors même qu’elle est forme achevée et « close » dans sa perfection d’organisme exactement calibré, est « ouverte » au moins en ce qu’elle peut être interprétée de différentes façons sans que son irréductible singularité en soit altérée.» Umberto Eco, Opera aperta, 1962.

Vendredi 31 août 2012 PREMIER VERNISSAGE DE L’EXPOSITION

L’Association pour un Pôle d’Excellence Culturel (APEX) s’associe au Conseil Régional de Picardie le temps d’une exposition évolutive dans l’espace des Ateliers de la Préface.

D’abord monographique, Formes ouvertes accueille Marie Goussé.

Aux côtés de pièces désormais historiques l’artiste plasticienne propose une installation  monumentale et inédite, à la fois œuvre en soi et œuvre en cours.

Présentée à partir du 31 août, Formes Ouvertes LA ROBE LIERRE de Marie Goussé investit l’espace des Ateliers de La Préface de longues laies de voiles légers, tissant des passerelles entre l’architecture intérieure, le mobilier, les œuvres des autres artistes établissant un contraste entre tendances invasives et aériennes.

Ca et là, d’autres œuvres de Marie Goussé font écho à LA ROBE LIERRE que l’on évoque ici la nature LE PANSEMENT DE PLUMES, ou encore une certaine intemporalité esthétique LES CHRYSALIDES, ou un fusain qu’elle dessina à 14 ans, comme une étrange prémonition de l’œuvre à venir.

Puis, du 28 septembre au 7 octobre, dans le cadre de l’opération

INVITATIONS D’ARTISTES 2012, FORMES OUVERTES

devient une exposition collective jusqu’au 27 octobre.

Grand bal des significations, maelström de techniques, l’exposition s’accompagne d’un calendrier de vernissages multiples, mais aussi de rencontres et d’ateliers pratiques ouverts au plus grand nombre.

Jack Tone, commissaire de l’exposition.

Les Ateliers de la Préface
21 rue Saint Jean
02 000 LAON
06 98 33 81 68

www.apex-laon.fr


2012
04 juin

Nous passons … et tu demeures. La Herserie. Tours

La Herserie en Touraine du 21 avril au 21 juillet 2012

Marie Goussé Artiste invitée dans le parc en 2012.

Pour sa première, La Herserie en Touraine ouvre son domaine paysager à l’art contemporain en invitant Marie Goussé à y éclairer une pièce maîtresse de son paysage.
Nous passons et tu demeures créé en mai 2012 par Marie Goussé, est le point de départ d’une exposition promenade, qui suivant le souhait de Bénédicte et Laurent Dujardin propriétaires depuis 10ans, s’enrichira au fil des ans de nouvelles œuvres de plein air.

Passé l’entrée, le regard plonge à travers la verdure pour découvrir en contrebas le vallon.
Là-bas semble se dresser un très vieux chêne, qui malgré une mort apparente domine les alentours de sa fière verticalité.
Ici, devant nous, incongru en plein air, un cadre de musée vide, ouvert sur le paysage comme une fenêtre.
Son accrochage laisse à penser que le chêne qu’il encadre au loin dans sa perspective n’est pas véritable, mais artifice.

Par la mise en scène de ces contradictions:
-vie/mort, -apparition/effacement, -nature/ culture
l’idée de l’artiste Marie Goussé est de ‘peindre’ in situ une vanité* en utilisant les éléments réels d’un paysage, dont, ne l’ignorons pas,
nous faisons partie intégrante.

*Une vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l’existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d’importance. Très répandu à l’époque baroque, particulièrement en Hollande, ce thème de la vanité peut s’étendre  à des représentations picturales comprenant aussi des personnages vivants

LA HERSERIE en Touraine
21, rue de la Herserie
37150 La Croix en Touraine
02 47 23 54 36
Ouverture tous les jours de 13 à 20h du 21 avril au 21 juillet


2012
18 mai

De l’autre côté… de l’œuvre

La médiation au cœur de l’action culturelle
Marie Goussé en mission de sensibilisation artistique

a le plaisir de vous convier le 24 mai 2012
pour la grande journée d’exposition des coproductions des élèves accompagnés de leurs professeurs et de l’artiste

au Manège

Parc Foch – Laon. 02
Av. Mal Foch, entrée aux anciennes casernes militaires

-11h présentations officielles

-9 à 19h pour les élèves, parents, professeurs et tous les amateurs

L’artiste sera présente toute la journée.

La charte du Pays du Grand Laonnois a identifié la culture comme axe de développement.

Pour la 3e année, il propose une action de sensibilisation à l’art contemporain à destination des scolaires. La sensibilisation aux arts plastiques par la rencontre avec ceux qui les produisent constitue une clef d’entrée, basée sur la proximité entre l’artiste et le public, originale et stimulante. Nommée « De l’autre côté… », cette action s’organise autour du montage d’une « expo-atelier » permettant aux élèves et au public de découvrir «l’autre côté » de la création artistique : la démarche, la production, les supports. Marie Goussé a été choisie pour en être la médiatrice dans 3 classes sur la saison 2012.

Plus qu’une exposition il s’agit de la grande journée de restitution des enfants, ils continuent à en être les acteurs jusqu’ à la clôture.

Information : tél. 03 23 80 77 22

Articles de presse concernant cette exposition


2011
23 mai

Invitation au labyrinthe, chemins voilés. Domaine départemental de Vizille. Isère.

Domaine de Vizille, Isère

Du 20 mai au 19 septembre 2011 le parc du Domaine de Vizille est transformé par la plasticienne Marie Goussé. Un immense labyrinthe de toile, de 36 mètres de large s’étend sur plus de 44 mètres de long.

Pour la toute première fois, le Domaine de Vizille accueille une installation de cette envergure Ce labyrinthe trouve sa place dans ce lieu improbable où s’entremêlent les strates de la féodalité et de l’aristocratie, les souvenirs de l’Assemblée de Vizille de 1788 et d’industrieuses activités textiles au XIXe siècle.

Marie Goussé a le goût de la mémoire, qu’il s’agisse de celle des lieux ou de celle des matériaux. Les installations qu’elle conçoit se pensent toujours en fonction de l’espace qui les accueille.

Nous savons que dans les siècles passés il existait à Vizille une filature, -on faisait blanchir les toiles sur les prairies -et une manufacture d’impressions sur étoffes appelées ’indiennes’.

Marie Goussé a souhaité que les longueurs de voiles blancs du labyrinthe y fassent écho .A travers les méandres s’enchevêtrent l’histoire et l’espace

L’artiste parvient à laisser agir l’esprit du lieu en organisant des reflets sur des voiles, des apparitions, des perspectives troublées et des progressions apparemment naturelles.

Où nous emmènent ces chemins à travers les détours, les jeux de transparences et d’ombres; motifs fantômes, lointains échos des blanchisseuses et travailleurs d’indiennes, si ce n’est vers nous-mêmes ?

En juin des ateliers autour de la notion de Labyrinthe sont organisés pour les écoles dans le parc.

Château de Vizille
place de la  Libération
3820  Vizille.

Musée de la Révolution française

Domaine de Vizille: www.domaine-vizille.fr

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2010
10 mai

MATRICE. Musée Dauphinois. Grenoble

Musée Dauphinois

MARIE GOUSSÉ vous invite à une promenade de la chapelle, au choeur des religieuses jusqu’aux jardins en terrasses en passant par le cloître….
Installations présentées en ce moment au Musée dauphinois à Grenoble
“ Ma démarche s’inscrit dans le sillage du nouveau parcours proposé par le Musée dauphinois à l’occasion de la célébration du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation. Mon regard sur la robe, les femmes de l’ombre, les qualités dites féminines de consolation, de soin et de sollicitude, en est le fil conducteur. ”
Les créations de Marie Goussé réveillent l’esprit des lieux qu’elle investit en retrouvant les traces des présences passées. Ainsi, les vêtements devenus matériaux dans ses oeuvres, témoignent-ils du lien que le vivant tisse sans relâche avec ce qui a été.
Marie Goussé travaille aussi deux matériaux qui ont des connivences, la plume et le textile, tous deux enveloppent et réchauffent, telle une matrice créant la vie en un lent processus de transformations.
Le travail de Marie Goussé est éphémère, comme chargé de rétablir une fragilité dans ce lieu séculaire. Elle s’ empare du temps qui a fait son oeuvre, appose ses propres traces sur celles laissées par les moniales de Sainte-Marie d’en-Haut, déambulant en silence dans le cloître, recueillies dans le choeur des religieuses…

L’artiste vous guidera à travers son œuvre en une visite sensible et poétique pour La Nuit des Musées et les Journées du Patrimoine.

www.musee-dauphinois.fr

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2010
09 mai

REFUGES installations et sculptures. St Louis, euro district de Bâle

Forum de l'Hôtel de ville de Saint-Louis

Marie Goussé a le goût de la mémoire, qu’il s’agisse de celle des lieux ou de celle des matériaux. Les installations qu’elle conçoit se pensent toujours en fonction de l’espace qui les accueille, non pas au seul sens physique, mais aussi dans sa charge historique et symbolique. Après avoir travaillé dans de hauts lieux comme le Familistère de Guise, le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal dans le Rhône, le parc Jean Jacques Rousseau d’Ermenonville, et pour l’été 2010 au musée dauphinois de Grenoble, elle proposera au Forum de Saint-Louis une exposition où la notion de refuge est centrale.

L’un des plus fertiles paradoxes de l’art de Marie Goussé est sa faculté de transfiguration. Voulant faire sentir la durée, elle s’en remet à des choses fragiles ou modestes. S’attachant à des idées et des sentiments, elle les traduit en une langue d’objets où les traces du quotidien servent de point de départ, et où la symbolique enfouie revient à la surface. De ses thèmes favoris, comme celui de l’habitat, elle fait des motifs non d’enracinement mais de partance.

C’est dire qu’elle nous place souvent à la fois dans l’ici et l’ailleurs. Car les refuges de Marie Goussé ne seront pas, selon ses propres dires, des lieux de retrait et d’isolement régressif mais des endroits où reprendre force, au contact d’un familier à jamais étrange.

Forum de la Ville de ST Louis, Euro district de BÂLE, entrée libre

Pendant Art Basel: performance au soir,  lectures par Geneviève Koechlin et Laya Ulrich, improvisations musicales par Jérome Forher.

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2009
17 sept

LES VEILLEURS architectures éphémères et poétiques. Ermenonville. Oise


Les Veilleurs au Parc Jean-Jacques Rousseau

Préalable

Depuis la nuit des temps, il se trouve toujours un esprit sage pour dénoncer les destructions de la vie par l’homme : l’anéantissement des troupeaux, le détournement des rivières, les abatages de forêt, les déplacements de population…
Autant la destruction a aveuglément perduré au fil des millénaires, autant des guetteurs bienveillants ont continuellement mis en garde contre les dangers grandissants de l’exploitation de notre planète et de ses habitants.
Mais où sont nos veilleurs d’aujourd‘hui ?
Quels sont ces personnages éveilleurs de notre conscience ?
Peut être aimeraient-ils planter leurs tentes un moment, au Parc Jean Jacques Rousseau ?
Il semblerait qu’ ils y viennent reprendre leur souffle…
Habilement, ils y ont laissé des traces, comme autant d’indices mis à notre disposition, pour, à notre tour devenir des veilleurs.

Présentation

Exposition promenade en plein air, dans un lieu magique de plusieurs hectares.
De place en place on découvre de curieuses installations toutes légères, douces et provisoires, signes de leur soin à ne pas abimer la nature et à favoriser la vie.
Certains aménagements se présentent comme des observatoires du mouvement des saisons : barques –bulle sur le lac, nichoirs – hamac sur le haut des branches, abris –reposoirs dans les fourrés. D’autres éléments semblent bien être des messages ou leurs signatures : grands dessins -études transparents accrochés aux arbres et des miroirs -mémoires cachés dans les rochers. Et d’autres encore témoignent de remèdes qu’ils ont apporté à la nature comme ces pansements de plumes.

Informations pratiques

LES VEILLEURS, Architectures éphémères et poétiques de Marie Goussé

au Parc Jean Jacques Rousseau d’ Ermenonville. Oise.
Du 18 septembre, au 15 décembre 2009.

Conseil Général de l’Oise 03 44 06 60 48

Inauguration en présence de
Monsieur Yves Rome Président du Conseil général de l’Oise,
Monsieur Jean –Paul Douet Vice Président chargé de l’action culturelle et
Marie Goussé l’artiste,

le vendredi 18 septembre à partir de 18 heures, cocktail au bord du grand lac.

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2009
10 avr

LIEUX DE REGARDS. Parc de Clères. Seine-Maritime

Grâce à la ponctuation de points du paysage par un ‘mobilier habitable’ inhabituel et perturbant, les Lieux de Regards propose un nouveau parcours libre du Parc ornithologique de Clères, alliant art contemporain, architecture et nature.

Parc de Clères

Structures éphémères de matières textiles souples et transparentes, les installationsgrandeur nature de Marie Goussé sont conçues de manière à pouvoir accueillir plusieurs visiteurs sans les contenir, sans les enfermer.

Leurs ‘cloisons’ libres aux vents, sans couture, munies de larges portes et fenêtres n’ont ni sol, ni couverture.

Elles bougent, s’animent, respirent et se soulèvent en frôlant le visiteur.

Curieuses tentes vivantes aux voiles percés d’oculus, leurs volumes évoquent des bulles ou de grandes enveloppes muées de battements.

La forme des installations, à la fois abris, observatoires et reposoirs, favorise l’immersion dans le climat particulier de ce parc.

Par ces stations dans le paysage le promeneur est peu à peu conduit à la lenteur.

Les oculus, fenêtres rondes, que l’on peut aussi appeler regards, ouvrent de nouvelles perspectives sur le paysage. Elles permettent aux promeneurs de re -visiter les lieux, d’en mieux perce –voir le vivant.

Dans leur progression, ils sont amenés -à s’arrêter pour observer, ressentir, penser, -à.renforcer leur regard sur la vie à l’œuvre au Parc comme sur eux-mêmes.

Ce nouveau parcours nous offre aussi la possibilité de regarder comment les gens déambulent, traversent ce monde, accumulent des sensations, qui finiront par modifier quelque chose de leur regard.

Didier Marie, Président

du Conseil général de Seine Maritime,

Dominique Chauvel, Vice Présidente

Chargée de la Culture et du Patrimoine

Paul Astolfi Directeur du Parc de Clères

sont heureux de vous inviter à l’inauguration de

LIEUX DE REGARDS

au Parc de Clères, à 30km de ROUEN

le samedi 11 avril 2009 à partir de 17heures.

Articles de presse concernant cette exposition


2008
01 juin

DEPOUILLES DELICIEUSES. Château-musée de Dinan. Côtes-d’Armor

Château-musée de Dinan

Pendant cinq semaines, c’est à Dinan que revient le plaisir d’accueillir Marie Goussé qui logera à la Vignette, la résidence d’artistes gérée par la société « Les Amis de la Grande Vigne » dans une dépendance de la Maison d’artiste de La Grande Vigne, sur le quai de la Rance. C’est la première fois qu’un artiste contemporain, dont les oeuvres vont investir le Château-musée et la Tour de l’Horloge, séjourne sur place pour sa création. Elle s’imprégnera ainsi de l’ambiance des lieux afin de créer des oeuvres qui leur feront écho. Parmi la vingtaine d’oeuvres exposées, plus des deux tiers seront réalisées sur place. À titre d’exemple, La Robe Pieuvre trônera sur le puit médiéval du donjon. Spécialement conçues pour l’exposition Dépouilles délicieuses, ces créations – installations et sculptures – se veulent un hommage à l’Histoire du Musée de Dinan, à la fantaisie éclectique de son fondateur Luigi Odorici, à ses gisants et à ses collections textiles. En outre, cette année coïncide avec la célébration du centenaire de l’installation des collections du musée au château.

L’oeuvre de Marie Goussé étonne, dérange, interpelle, ses créations ne laissent pas indifférent. Placées sous le signe de la fragilité et de la transformation, elles s’opposent à la pesanteur du patrimoine bâti et à l’inaliénabilité des collections publiques. En instaurant un dialogue entre l’artificiel et le naturel, le fabriqué et le sauvage, l’artiste interroge l’opposition entre nature et culture et noue le lien entre elles. Par sa sensibilité à l’écoulement du temps, elle ouvre également la réflexion sur la durée, la pérennité et la mémoire. Elle propose un art protéiforme dans ses expressions, matériaux et techniques. Elle interroge les liens entre les lieux, les choses et les gens, entre le temps passé et le présent. Ces oeuvres invitent à déplacer le regard sur notre environnement et les objets familiers. Elles donnent à voir leur dimension cachée, proposent une réflexion sur l’objet indissociable de sa signification collective mais aussi dans son symbole intime, personnel. Marie Goussé propose des créations évolutives et met en avant la dualité entre le fixe, l’immuable et la mobilité, l’éphémère.


Marie Goussé a souhaité être disponible pour rencontrer le public, sensibiliser les écoles à l’art in situ et participer à la Nuit des musées et se tiendra également à la disposition des journalistes souhaitant l’observer dans son travail de création, soit au Château-musée, soit à la Vignette.

Château-musée de Dinan

Rue du Château

22100 Dinan

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