Sélection biographique

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2023. Le directeur du MUDO -musée départemental de l’Oise, sis à Beauvais, Alexandre Estaquet-Legrand offre carte blanche à Marie Goussé afin qu’elle imagine une installation dans les jardins du musée. Sous le titre : Tisser le silence, elle y crée cinq Tissages contemporains de 6 m par 2 pour le plein air. Au cœur de la ville comme une passerelle entre la cathédrale et l’ancien palais épiscopal, cet ensemble propose une évocation de la fuite du temps et des transformations des paysages.

-Chez Marie Goussé, les travaux de restauration d’un petit bâtiment en brique de la fin du 19-ème siècle, comprenant une écurie et un garage avec son grenier à foin, qui avaient bénéficié d’une Aide à l’l’installation d’atelier de la Drac Hauts de France en 2021 sont terminés. Les intérieurs vont pouvoir être aménagés pour servir d’atelier de travail et de réserve.

2022. Oui l’exposition d’œuvres monumentales a lieu du printemps à la fin de l’été, dans le parc de l’Abbaye St Riquier en Baie de Somme, avec des médiations au Lycée agricole d’Abbeville. L’énorme travail de préparation a commencé dès novembre 2021. L’exposition- déambulation a un tel succès qu’elle est prolongée d’un mois. Le labyrinthe : « Sur les pas d’Icare » reste en place jusqu’à la fin décembre 2022.
C’est aussi une année importante pour les ateliers vers divers publics. Le célèbre Mémorial de la Déportation de Royallieu, Compiègne lui demande d’accompagner des élèves de Collègue dans la production d’œuvres plastiques sur La Montée du totalitarisme d’après « La Vague de Todd Strasser ».
L’Ecole d’art du Beauvaisis la sollicite pour une période de sept semaines d’interventions sur : ‘Sculpture textile et matériaux souples’ liées à sa propre pratique.

2021. Comme pour beaucoup de plasticiens, remonter le creux de la vague dû aux annulations d’activités suite à la pandémie, est le plus cher souhait de Marie Goussé. Elle s’y emploie en multipliant les contacts pour obtenir de nouveaux moyens. Sa production à l’atelier devient intense. Encore une annulation et pas d’expositions collectives. Il ne reste que quelques interventions dans des écoles. Elle remet presqu’en question sa pratique : peut-être est-ce le début de la fin ? Son travail est-il passé de mode ? Heureusement le Conseil départemental de la Somme ne lâche pas le projet d’exposition d’œuvres monumentale malgré deux reports de suite, ce sera en 2022. L’association Les Inspirés du Petit Quevilly près de Rouen, confirme eux aussi une exposition à La Chapelle romane de St Julien pour le milieu du deuxième semestre. Ça va beaucoup mieux en fin d’année.

2020. La gestion des mesures sanitaires liées au Covid, oblige à reporter une expo monographique d’œuvres monumentales par le Conseil départemental de la Somme. Et à en annuler d’autres ! Ses invitations à la fois par La Galerie associative ‘Hors Cadre’ à Beauvais (Oise) et par le Cep des Coteaux du Château de Saussignac. (Dordogne) pour des expositions collectives sont maintenues. Pour la première fois sensibilisation artistique en télétravail pour des conceptions et réalisations de tutoriels pour les Musées de La ville de Compiègne. En fin d’été, imagine des ateliers pour enfants pour la Collection d’Art Contemporain à l’Arsenal de la Ville de Soissons. Aisne

2019. Dès le début de l’année, direction Arles et sa magnifique Chapelle Ste Anne pour une exposition de quarante-cinq œuvres se répondant. ▪La mémoire et les rêves Grand succès avec plus de 2500 visiteurs en un petit mois ! A cet effet, le deuxième grand catalogue sur le travail de Marie Goussé est édité : 100 pages et 86 photos avec une présentation de la démarche finement analysée.
Changement de ‘décor’ : la péniche Freycinet sur l’Oise et le Musée Cité des Bateliers de Longueil-Annel offrent leurs espaces pour L’enfant dans le ventre de la rivière..

2018. La Maison familiale d’Henri Matisse à. Bohain -en-Vermandois dans l’Aisne est un lieu authentique encore meublé et organisé comme du temps de la jeunesse d’Henri. Marie Goussé emménage de ses réalisations dans les salles d’expo du lieu pour rêver avec Henri. En parallèle, elle poursuit toujours sa sensibilisation artistique auprès de publics comme des scolaires des collégiens Ulis…

2017. Une saison dans la Somme. Sous le titre ‘Chambres d’échos’ le Carmel d’Abbeville depuis peu désaffecté, accueille les œuvres et installations de Marie Goussé en un parcours du jardin au cloître, de la Chapelle au Chœur, des Parloirs aux Cellules individuelles des Sœurs Carmélites. Les élèves des Section Métiers de la Mode et du Vêtement du Lycée Professionnel Boucher de Perthes, Abbeville participent à la création de plusieurs œuvres accompagnés par l’artiste. De ses interventions ont aussi lieu au Lycée Sacré Cœur d’Amiens pour des ‘Secondes Arts visuels’

2016 est l’occasion de montrer l’évolution de son travail dans l’Oise où depuis longtemps il n’avait pas été exposé. Deux expositions personnelles se complètent, l’une à Senlis sa ville natale et l’autre à Compiègne là où elle a son atelier et sa maison.

Pendant une résidence de jour au Lycée Saint Vincent de Senlis, elle accompagne les élèves sur la notion d’exil par diverses expériences de création.

C’est presqu’une mission d’ethnographe que le Service culturel du Conseil Départemental de Haute Savoie.et une association locale Les Artistes en Herbe confient à Marie Goussé en cette année 2015. Pour créer et réaliser une œuvre participative pérenne nommée ‘La Carrée du Giffre –Les voix de la rivière’, elle entreprend une collecte d’histoires en sollicitant des récits qui évoquent pour chacun sa relation à la rivière. A ces fins elle réside plusieurs mois à La Chartreuse de Mélan à Taninges. Roche Bobois utilise une série de ses sculptures pour son catalogue de meubles, qui est photographiée à Prague dans un appartement historique. La Galerie de Prêt de Compiègne fait l’acquisition de plusieurs de ses photographies pour enrichir son artothèque.

En 2014, les activités se multiplient tant pour la médiation artistique que pour la création d’œuvres. Elle anime le workshop étudiant de l’hiver, Sculpture Matériaux Souples à l’Ecole d’ Art du Beauvaisis. Tandis qu’elle installe ses Paysages en Valises au Safran à Amiens et y conduit un atelier Valises, sa Robe de Pêcheuse avec Mèche de Cheveux trône au centre de l’exposition Féminismes à La Chapelle Sainte Anne à Arles. L’Inspection Académique de l’Oise lui demande de réaliser la partie arts plastiques lors d’un stage de professeurs sur la notion de Temps. Avec la collaboration de la ville de Guebwiller dans le Haut Rhin elle réalise une aile aux plumes de céramique, montrée au Musée Théodore Deck. Enfin elle voit installer définitivement Les Pierres Nomades, série conçue en 2007, sur le sentier d’art du PLAD en Haute Savoie (Pôle Land Art Départemental)

Trois invitations la font voyager en 2013. -Le Centre d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Limoges :CAUE Haute Vienne, pour présenter « Les Manteaux de la Ville » et réaliser un court métrage en lien avec ce thème. -L’évènement Marseille Provence Côte d’Azur. Capitale 2013 de la Culture pour réaliser une œuvre in situ au Château d’Avignon près des Saintes Maries de La Mer. -L’Association des Amis d’Alspasch dans le Rhin afin d’investir la chapelle au cœur de l’usine de recyclage de papiers DS Smith

Elle renoue avec la nature en 2012 afin de réaliser, sur un chêne séculaire une sculpture pérenne pour le parc d’une demeure privée en Touraine. Mais c’est surtout l’année où grâce au Soutien du Conseil Régional de Picardie à l’occasion des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes, elle peut réaliser une sculpture textile avec des lés de plus de trente mètres de long : La Robe Lierre.

Avec son retour en Rhône Alpes en 2011, elle continue de tisser son fil d’Ariane. Le Domaine de Vizille Jardin Remarquable accueille le plus grand labyrinthe de voile jamais réalisé par l’artiste: 36 sur 44 mètres. Nous savons que dans les siècles passés il existait à Vizille une filature, -on faisait blanchir les toiles sur les prairies -et une manufacture d’impressions sur étoffes appelées ’indiennes’. Marie Goussé a souhaité que les jeux d’ombres et de reflets des promeneurs sur les longueurs de voiles blancs du labyrinthe y fassent écho. Ainsi, en invitant ses contemporains à travers les chemins du labyrinthe, histoires passée et présente tissent un parcours symbolique dans l’espace de ses méandres.

2010, afin de lier et d’animer les deux expositions ethnographiques annuelles du Musée Dauphinois à Grenoble : Habiter et Sainte Marie d’en Haut, Marie Goussé réalise un parcours d’œuvres in situ intitulé Matrice, de l’intérieur du musée jusqu’aux terrasses extérieures en passant par la chapelle et le cloître. Pour la première fois elle présente son travail en Alsace au Forum de Saint Louis, euro district de Bâle pendant la Foire d’Art contemporain de Bâle.

En 2009, le Conseil Régional de Picardie fait l’acquisition d’un grand tableau: le Disque de plumes; tandis que le Conseil Général de l’Oise lui commande une exposition éphémère pour préfigurer le réaménagement du Parc Jean Jacques Rousseau d’ Ermenonville.

A la fin de l’année 2008, Marie Goussé est choisie par la ville de Beauvais et plusieurs organismes de formation partenaires parmi une trentaine d’artistes, pour accompagner pendant 8 mois un groupe de 15 femmes. Grâce au Contrat Label Actif du Conseil Régional de Picardie, pendant leur réinsertion professionnelle, elles peuvent participer à la rénovation de leur quartier en réalisant des tableaux monumentaux. La même année, Florence Rionnet, directrice des Musées de Dinan et auteur d’ ouvrages sur l’histoire de l’art, invite l’artiste à séjourner un mois sur place pour créer ses Dépouilles délicieuses, un travail in –situ présenté de mai à octobre, faisant à la fois référence aux collections textiles, aux gisants médiévaux et au jeu de collage des surréalistes : Les cadavres exquis. C’est la première fois qu’un artiste contemporain, investit le Château Musée et la Tour de l’Horloge.

2007 est une année particulièrement riche pour Marie Goussé. Tandis qu’elle aménage son atelier de Compiègne, trois expositions personnelles dans l’Oise : Château de Pierrefonds, Espace Saint Pierre des Minimes de Compiègne et la Médiathèque Jean Moulin de Margny dévoilent différents aspects de sa démarche.

Un catalogue de 50 pages consacré à son travail est édité avec un texte de Jean Claude Le Gouic. Elle expose avec Acte 2 en Haute Savoie, avec La Nouvelle Galerie et l’ ADDC au Château de Monbazillac en Dordogne et elle travaille avecla Facim et le Programme Interreg III en Savoie.

En 2006, le Musée archéologique de St Romain en Gal /Vienne, du Département du Rhône a demandé à l’artiste d’habiller le site extérieur : enracinées dans la terre, gardienne de l’histoire enfouie, quatre installations monumentales et verticales, transparentes, fluides et légères entreprennent un dialogue poétique entre passé et présent.

Cette même année une œuvre double : Les Oiseaux , commande de l’Evêché de Beauvais pour l’Abbatiale de Saint Jean aux Bois voit le jour. Marie Goussé crééé une série d’œuvres sur la présence féminine au Familistère Godin de Guise pour l’ancienne Mercerie du lieu. Elle réalise un jardin potager aérien avec des jardiniers du Morvan, sous le regard de Jean Bojko et de son Théâtre -Eprouvette pour les Jardins d’ Etonnants.

Pour 2005, Ville de Vervins dans l’Aisne, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, la Drac Picardie, le Conseil général de l’Aisne, le Conseil régional de Picardie, l’association Tac Tic et le Syndicat d’aménagement de l’Oise amont, fait l’acquisition d’ une œuvre pérenne pour l’un de ses espaces verts.

De même la Direction de la Culture de la Province sud de Nouvelle -Calédonie, grâce au Ministère de la Culture et au soutien du Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’outre-mer, fait appel à elle–2004, pour la création d’une double installation intérieure et extérieure sur le thème art et nature.

Elle a exposé notamment dans le jardin du Musée des beaux Arts de Lyon -2006, aux Centres culturels de l’Ambassade de France et de l’Alliance française du Vanuatu -2004, au Centre d’Art visuel de Lauris en Lubéron -2003, à la Biennale Internationale d’Art Contemporain de Gumri en Arménie, à la galerie de la Mapra à Lyon –2002, au Safran à Amiens -2000, au Salon de Montrouge

De ses installations monumentales in –situ ont été commandées entre autres par la Biennale internationale du lin de Portneuf au Québec -2005, par André Pitte pour la Fête de La Clairette de Die -2002, par le Conseil Général de l’Oise en partenariat avec l’Onf et l’ Institut de France pour le parc de l’Abbaye de Chaâlis à Ermenonville -2000, par Maître Francis Briest pour le Donjon de Vez…

Enfin, son engouement à entraîner divers publics dans son travail lui ont permis d’intervenir pour des musées, Lycées agricoles et professionnels, collèges, et grand nombre d’écoles primaires en partenariat avec les Ministères de la Culture, de l’Education Nationale, de l’Agriculture, les Drac Picardie, Paca et Rhône Alpes, les Conseils Régionaux de Picardie et de Rhône Alpes, et les Conseil Généraux de l’Aisne, de l’Ardèche, de l’Isère , de la Seine Maritime et de l’Oise.